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twenty years ago+definitive gaze
1980
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Me souviens
Les Inrocks ont vingt ans.
Ne suis ni Moustaki,ni Reggiani mais...
Me souviens.
J'avais loupé le numéro 1 sur l'étagère aux fanzines,qui se trouvait
pas très loin du comptoir de mon disquaire préféré d'alors. J'avais même loupé les
numéros 2,3 et 4. A vrai dire, j'crois que les inrockuptibles (leur nom d'l'époque)
n'ont véritablement trouvé le chemin de l'Ikhtonie qu'à partir de leur cinquième
numéro (new order, martin stephenson, sonic youth...)
A l'époque, ils étaient bimestriels. Ce qui était génial et laissait le temps de le
lire à fond et d'apprendre par coeur les chroniques avant le numéro suivant. L'autre
truc génial à tout point de vue c'est que ça n'était ni best, ni rock'n folk qui
étaient les revues de nos grands frères. Non, les Inrockuptibles, c'étaient nous.
Nous qui avions vu nos oreilles s'ouvrir aux premières paroles de Joey Christ Ramone
après "one two three four..." à moins que ce ne soit après l'ricanement de Pourri Johnny...,
nous qui trouvions Julian Cope pas si barge que ça, qu'aurions aimé que notre grand frère
ressemblât à Nick Cave ou Thurston Moore et allions, face aux moues dubitatives de nos
aînés, jurer que, oui, nous défendrions à jamais et pour l'éternité Lawrence Felt (à ce
propos go kart mozart le 27 mars à la flèche d'or,102 bis rue de Bagnolet, Paris 20è.
Ouvriront Original Folks et A part time punk).
Me souviens
que c'est en octobre 1994 que j'ai acheté, couverture jaune Rem (photo), mon dernier numéro
des encore inrockuptibles. Pendant quelques temps, je les ai perdus de vue. Jusqu'à
ce jour de 1996 où, dans l'allée presse de ma grande surface ikhtone, je tombe sur
une de leurs couvertures. "Tiens je pensais qu'ils étaient morts ceux là, m'étais
je dit." Dix ans plus tard, aujourd'hui, sont vivants même si le nombre de numéros
que j'ai pu lire emprunte à l'identique les courbes de l'année 1995.
Me souviens.
Les inrocks ont vingt ans.
(englikhtonian version)
Remember I.
Inrocks are twenty years old.
Am neither Moustaki, nor Reggiani but...
Remember I.
I'd missed the number 1 on the fanzines rack at my preferred
record dealer. I'd even missed numbers 2,3 and 4. To tell the truth, I
believe that the inrockuptibles (their name in these times) truly found
the way of Ikhtonie only starting from their fifth number (new order, Martin
stephenson, sonic youth...).
They were two-monthly. What was brilliant and
left time to read it depply and even learn by heart the chronicles until
following issue. The other brilliant trick 'bout them, and from any point of view,
is that that was neither best, nor rock' N folk which were the reviews read by our
big brothers. No, Inrockuptibles, it was us. We. We who had seen our ears opening
with the first words of Joeychrist Ramone after "one two three four..." Or is it
with Rotten Johnny sniggering ? us who find Julian Cope not so damned crazy, us
who would have liked that our big brother resembled Nick Cave or Thurston Moore,
and swear that, yes, we would defend forever and a day Lawrence Felt.
Remember I
it's in October 1994 that I bought, yellow cover Rem (photo), my last number. For a few years,
I lost them. In 1996, in the fleet street alley of my ikhtonian super-one, I fall on
one of their covers :" wow...I thought those were dead" said I to myself.Ten years
later, today, they're still alive even if the number of issues that I read borrows
from identical the curves of the year 1995.
Remember I
Les inrocks are twenty old years.