the the
twilight of a champion
1986
boulbar
iron jack
2007
(française version)
21h30. J'regarde un vieux film. 1942. D'dans, y'a Spencer Tracy. Y'a aussi Katharine Hepburn. Lui est journaliste sportif ; elle, s'occupe de politique.
Surtout y'a William Bendix. "Pinkie" Peters. Un ancien boxeur.Qui tient un bar. Mais c'n'est pas un film sur la boxe. Dans l'bar à Pinkie, j'me souviens
pas avoir vu de boxeur en bois à l'entrée mais les murs sont couverts d'photos noir et blanc. Boxe, boxe et boxe... chez Jack Ranieri aussi. Jack qui ?
Ranieri, un ancien boxeur qui tient un snack d'autoroute. C'est dans "requiem pour un champion", l'extraordinaire nouveau disque cinématographique de Boulbar.
Extraordinaire par la forme, formidable par le fonds. La forme, pas entendu de disque de ce calibre depuis "l'homme à tête de chou" ou "melody nelson". Ces deux-là viennent ou viendront en tête assez rapidement et Boulbar le sait, qui glisse, assez tôt, ici et là, juste ce qu'il faut de clins d'oeil - plus des oeillades légères qui disent à l'auditeur : "je sais c'était inévitable. maintenant que tu les as vues/entendues, concentrons nous sur le fond veux-tu." Le fond, c'est une histoire terrible de passion, de crucifixion sans véritable rédemption, d'ascension et de chute. Noir c'est noir et pas rose. Noir aussi, la chanson de The The qu'est venue, en référence, se loger, calibre 86, sortie de mes souvenirs, dans ma tête, dès l'introduction. Ce n'est pas une chanson sur la boxe mais on y retrouve l'esprit des derniers mots que James Ellroy a écrit, dans sa présentation de "Coup pour coup", recueil de nouvelles de F.X Toole... "Pour lui, le Monde était les Combats et les Combats étaient le Monde." Alors un ring plutôt qu'une balle...
(englikhtonian version)
21 h30. Am watching an old movie. 1942. With Spencer Tracy. And Katharine Hepburn. He is sports journalist, she deals with politics.
Especially there's William Bendix. "Pinkie" Peters. A former boxer. Who holds a bar. But it ain't a film about boxing. At Pinkie's,
am not recalling having seen a wooden boxer in the entrance, but the walls are covered with black and white photos. Boxing, boxing
and boxing ... As at Jack Ranieri's. Jack who? Ranieri, a former boxer who runs a freeway's snack. In "Requiem for a champion", the extraordinary new Boulbar's cinematographic disc.
Extraordinary by form, formidable in substance. The form, not heard disc of this caliber since "l'homme a tête de chou" or "melody nelson." These two come or will come in mind rather fast and Boulbar knows it, slipping, early enough, here and there, just that one needs of winks- or slight glances- which say to the listener: "I know it was unavoidable. Now that you viewed/heard 'em, let's concentrate on the merits will you?" It's a terrible story of passion, crucifixion without any real redemption, rise and fall. Black is black, no pink. Black too, the The the's song that came, in reference, shot in my head, caliber 86, taken out my memories, right from the introduction. This is not a song about boxing, but there are moods of James Ellroy's words, those he wrote in his forward to "Pound for Pound," collection of short stories by the late great FX Toole ... "The World was the Fights and the Fights were the World." Then, a 18 feet ring rather than a .45 bullet...
the the
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the the - twilight of a champion
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photo "fallen, b&w" by ZB